.: Cohésion d'une équipe :.


Préambule
"Cette équipe a grandi ensemble. Personne ici ne pense à lui-même. Personne ne recherche l'attention des médias et c'est important parce que tous partagent les honneurs. J'ai eu du plaisir au sein de plusieurs équipes. Nous avons tissé des liens étroits, mais, avec celle-ci, j'aime le sport encore plus qu'à n'importe quel moment de ma carrière."

Darrell Evans

Le désir de travailler dans le domaine de la cohésion sociale vient avant tout d'un besoin du terrain. Tout au long de ma vie j'ai toujours choisi le travail en équipe et souvent assumé la responsabilité de la conduction collective. J'ai rarement rencontré des difficultés à composer les éléments de la réussite et savoir le chemin qui devrait être tracé pour y arriver. J'ai toujours vite compris la nature des enjeux et les moyens nécessaires à déployer pour y parvenir. Malgré être certain d'avoir souvent mené à bien stratégiquement et logistiquement toutes ces entreprises collectives, je n'ai jamais réussi comme je m'y attendais et j'ai plus souvent frôlé l'échec que la gloire, car la planification et la programmation des évènements ne tiennent pas compte d'un facteur indissociable "l'autre", "l'équipe". "L'autre", élément incontournable lorsqu'on parle de réussite collective est pour moi un vaste champ semé d'interrogations. Dans ce cadre là le meilleur projet du monde n'aboutira jamais sans sa coopération et sa participation. J'ai besoin de mieux comprendre les relations de proximité et les liens qui existent entre mes joueurs et entre mes joueurs et moi. L'obtention de mes objectifs ne pourrait pas dans l'avenir se réaliser sans une harmonisation des comportements et le développement d'un milieu plus humain où une ambiance de coopération et de camaraderie règne. Sans cela la meilleure des récompenses perdra tout son sens. C'est pourquoi, pour tous ceux qui comme moi sont à la quête idyllique d'un monde meilleur qui commence toujours devant sa propre porte, qui souhaitent améliorer leur qualité de vie et celle de leurs joueurs et coéquipiers, j'ai entrepris ces travaux. Merci à toute l'équipe des entraîneurs et dirigeants de L'USMR Volley-ball pour toutes ces longues années d'effort.

Lucas Piriz




Chapitre I : Etendue de la cohésion sociale

1. Cohésion sociale et motivation
2. Cohésion sociale et émotivité
3. Cohésion sociale et santé mentale
4. Cohésion sociale et leadership
5. Cohésion sociale et communication

Chapitre II : Etude de cas

1. Historique
2. Contraintes liées aux facteurs environnementaux
3. Résultat sportif et cohésion sociale
4. Position des responsables
5. Conclusion saison 99/00
6. Saison 00/01
7. Mesures mises en œuvre pour l'amélioration de la cohésion sociale


Bibliographie (spécifique et générale)
Annexes


Introduction




L'objet de cette introduction et d'une première partie donne une approche de la problématique à traiter et d'autre part de délimiter et cerner le champ de travail. La problématique se délimite au champ de la cohésion sociale, une brève définition de celle-ci me semble nécessaire afin de faire comprendre au lecteur l'étendue de ce sujet. Dans le sens d'une définition large de la cohésion, Festigner, Schacter et Back définissent en 1950 la cohésion comme "l'ensemble des forces qui agissent sur les membres d'un groupe dans le but de le faire demeurer au sein du même".

Cette large définition nous situe dans un contexte où plusieurs forces interagissent simultanément dans un seul but précis. Parmi ces forces ces mêmes auteurs et d'autres ultérieurement, Carron, Brawley, Widemeyer ou Spink semblent accorder la présence de deux axes majeurs de forces distantes et qui parfois ne sont pas tout à fait complémentaires. La première est "la cohésion face à la tâche qui traduit jusqu'a quel point les membres d'un groupe travaillent ensemble pour réaliser des objectifs communs".

La deuxième catégorie de forces est celle qui attrait les différents membres entre eux et qui développe des interactions qui ont par but le désir de participer aux activités du groupe. La cohésion sociale donc nous laisse voir le degré d'appréciation entre membres d'un groupe, tout comme le niveau de plaisir à se rencontrer ou à réaliser des activités ensemble. Une fois le champ délimité où se situe le travail, objet de ce mémoire de recherche, il serait nécessaire d'étudier le rapport direct entre cohésion sociale et optimisation de la performance, et les autres rapports auxquels la cohésion sociale peut influencer.

Dans le deuxième chapitre nous ferons l'étude d'un cas réel et précis dans le cadre d'une équipe de Volley-Ball masculine de niveau national dont les joueurs sont âgés de 20 à 28 ans. Nous allons étudier les problèmes rencontrés lors de la saison 1999/2000 en analysant les sources originaires du conflit et allons suivre cette équipe lors de la saison 2000/2001 et voir si les mesures mises en place afin de résoudre les problèmes de cohésion sociale ont été appropriées.


1 Festigner, L. Schater, S., Back, K. Social pressures in informes groups: A study of a housing project. New York: Harper published in 1950, page 164.

2 R.S. Weinbergn, D. Gould. Psychologie du Sport et de l'Activité Physique Traduction de Paul Deshaies, Edisem, Vigot , 1997. page 186.

CHAPITRE I


L'étendue de la cohésion sociale

1. Cohésion sociale et motivation

La cohésion sociale intervient toujours dans la motivation individuelle des membres de l'équipe, en d'autres termes on pourrait dire que la cohésion est à l'équipe ce que la motivation est à l'individu. La cohésion interagit sur la motivation des joueurs à plusieurs niveaux. En effet elle crée un environnement stimulant et approprié à l'apprentissage, une situation où les gens se sentent rassurés pour participer.

La cohésion sociale grâce à la relation entre personnel et membre de l'équipe peut lorsque les échanges sont harmonieux et honnêtes influencer la structure de la personnalité tout d'abord dans les composantes dynamiques de celle-ci qui plus tard pourront devenir stables dans le temps.

De cette façon là le renforcement social (positif feedback) conditionné par la situation environnementale peut être un facteur qui influence définitivement les comportements des joueurs. Plus un joueur se sent réconforté au sein d'un groupe grâce à la cohésion sociale moins de peur il aura des échecs, plus facilement il deviendra hautement compétitifs et atteindra l'état de grasse ou de flew La cohésion sociale facilitera l'adhésion à des programmes d'amélioration personnelle afin d'augmenter le rendement collectif. Elle peut donc améliorer la motivation à l'accomplissement de la tâche. Dans ce sens l'entraîneur est confronté au paradoxe qu'implique progression individuelle et performance collective. La motivation intrinsèque d'un joueur dans le but d'une optimisation de son geste technique exigera une centration sur soi-même et pourra être augmentée grâce au facteur extrinsèque de cohésion sociale. Le joueur voudra progresser dans le but de rendre son équipe son équipe plus performante.

2. Cohésion sociale et émotivité.

Lorsque la cohésion sociale est efficace elle peut contrôler le stress qui déclenche les émotions et elle peut grâce à son soutien et à la solidarité du groupe contenir et réduire l'effet néfaste des émotions mal venues lors des rencontres. La cohésion sociale peut du point de vue de l'émotion stabiliser les comportements des joueurs lors d'une rencontre.

La cohésion sociale peut aussi réduire le stress dégager à cause de la surévaluation de l'importanced'un événement ( un match) et de l'incertitude de son résultat. Plus on compte sur les autres moins on sera jugé de nos fautes, moins de stress on aura lors de la compétition et plus confiant on sera par rapport au résultat.

3. Cohésion sociale et santé mentale

Lorsque la cohésion sociale dans un groupe est forte et confirmée par des tests sociométriques et par des discussions ouvertes et honnêtes au sein d'un groupe il peut avoir malgré cela des éléments du groupe qui par des problèmes reliés à leur passé n'arrivent pas à bénéficier de ce soutien collectif ( les profils de l'iceberg). L'entraîneur doit donc prendre les éléments du dysfonctionnement séparément, leur faire comprendre l'intérêt pour l'équipe de réussir à résoudre cette difficulté et après l'avoir entendu l'orienter vers tout type de solution possible (même traitement psychiatrique dans l'extrême envisageable).

4. Cohésion sociale et leadership

Les leaders sont les artifices de la cohésion sociale. Avoir des leaders compétents est une économie du temps dans la poursuite des objectifs bien définis. Pour que le comportement des leaders soit efficace, il faut que celui-ci tienne compte de ce que l'on attend et de ce que l'on souhaite le voir faire et de ce qu'il fait en réalité et comment ces comportements sont perçus. Dans le cadre particulier de notre équipe de Volley-Ball, il est souhaitable que le leader soit orienté vers deux types de comportement décisif pour la réussite de l'équipe. D'une part les leaders doivent s'orienter et doivent orienter l'équipe vers l'accomplissement de la tache formulée en augmentant leur concentration et d'autre part il doit veiller au maintien de bonnes relations interpersonnelles entre les membres de l'équipe. Souvent tel est le cas de notre exemple sera qu'une personne puisse remplir ces deux conditions d'où deux leaders qui s'interagissent dans des domaines différents, un sur la concentration et l'orientation de la tache l'autre sur l'interrelation humaine sont souvent nécessaires car ils se complètent entre eux et se reconnaissent mutuellement comme leader.

5. Cohésion sociale et communication

Compte tenu que 50 à 60 % de la communication humaine est de type non verbal, la cohésion sociale du groupe donnera à l'équipe une particularité qui les différenciera et individualisera par rapport aux autres équipes (façon de se préparer pour la compétition, tenue vestimentaire…). Au même titre cette cohésion permettra une fluidité de communication entre les membres qui du fait de la confiance dans l'autre seront pré disposés à l'écoute.

Conclusion

La cohésion sociale est avant tout un processus dynamique caractérisé par une tendance à se tenir ensemble et à rester uni dans la poursuite de ses buts et ses objectifs (rôle de l'entraîneur et du club). Les dirigeants du club, entraîneur et les leaders d'équipes sont les responsables directs de mener à bien cette entreprise. La cohésion sociale a des rapports étroits avec tous les éléments dynamiques du processus de construction d'une équipe. Elle peut de la même façon que les capacités physiques être optimisée et elle est rapport direct avec la performance de ce sport collectif et interactif.
CHAPITRE II


Etude de cas

1. Historique

Lors de la Saison 98/99 l'équipe Senior Masculine de Marly le Roi après 5 montées consécutives s'octroient le titre de champion de chaque catégorie et accède au niveau pré-national. Une fusion avec le club de Cergy-Pontoise est conclue pour la rentrée 99/00. L'équipe Senior Masculine comme 5 autres équipes du club parmi ses 32 équipes se retrouve élargie grâce à la présence de 3 nouveaux joueurs en provenance de Cergy et un nouveau muté.

L'équipe élargit ses effectifs malgré l'arrêt pour des raisons professionnelles de deux éléments du groupe original. La dynamique de l'équipe qui emportait des championnats depuis plusieurs années en rencontrant très peu de défaites par année, l'arrivée vers un niveau de compétition qui demande un engagement supérieur en temps et en qualité de la part des joueurs, la jeunesse d'un effectif (22 ans moyens) peu habitué aux défaites et surtout l'arrivée de nouveaux éléments tout à fait compétents mais en provenance d'une autre structure, était une situation assez délicate à gérer.

2. Contraintes liées aux facteurs environnementaux

Les joueurs, en plus d'appartenir à deux équipes bien différenciées avec un passé complètement différent, avec des lieux de résidence assez éloignés les uns par rapport aux autres (40 km environ), sont de provenance sociale et ethnique très différente. D'autre part l'entraîneur est peu disponible et avec une planification monotone des entraînements. Le seul but de l'entraîneur est de réussir à mélanger les effectifs en évitant dans tous les cas de figure de faire une discrimination quelconque par rapport aux nouveaux arrivés.

3. Résultat sportif et cohésion social

Echec total de l'équipe, le groupe est resté à l'état de formation où les membres ont eu énormément de mal à s'identifier à l'équipe et à établir des relations positives entre eux. Les conflits et les actes de rebellions sont devenues constantes et le manque de résultat sportif attendu n'a pas collaboré à réduire le stress qui aurait pu stopper les hostilités. Résultat médiocre. L'équipe potentiellement possède tous les éléments nécessaires pour continuer dans sa dynamique et remporter un nouveau championnat. A l'arrivée une modeste 7eme place après avoir fini 11eme à la fin de l'aller.

Aucune cohésion d'équipe, des clans se forment parmi les joueurs, des bagarres explosent dans les vestiaires même lors des victoires. Des attitudes et des gestes de mépris quotidiens et permanents entre joueurs soit à l'entraînement comme au match, impossibilité de réaliser des activités en commun expliquent cet échec.

4. Position des responsables

L'entraîneur était soucieux de réussir à mélanger les effectifs en évitant dans tous les cas de figure de faire une discrimination quelconque par rapport aux nouveaux arrivants. Le Capitaine de l'équipe seul rescapé du conflit après le départ d'un joueur en décembre, soutenait le contraire et demandait le maintien de la structure qui avait remportée le championnat lors de la saison 99/00 et l'incorporation en douce de nouveaux arrivants. Le résultat de fin d'année lui donna raison, car aucune création de nouvelle équipe a été réussie et lors de la saison 00/01 seuls les anciens protagonistes de la dynamique de vainqueurs sont restés au sein du club.

5. Conclusion saison 99/00

Il semble très difficile de pouvoir obtenir une productivité optimale de l'équipe quand les éléments qui le confortent n'ont pas le respect des uns par rapport aux autres. La cohésion par rapport à la tâche tient sur des liens très faibles et malgré une stricte détermination des rôles à l'intérieur d'une équipe le moindre commentaire donne lieu à des malentendus interminables ou à des actes de violence inexplicables. Il me semble impossible dans ce contexte de mener à bien une équipe où la coordination entre ses membres est basée sur des mauvais sentiments.

6. Saison 00/01

L'expérience du passé ne pouvait pas ne pas laisser de trace sur les membres de l'équipe, bien que la communication ait été toujours fluide. Elle pouvait dans le passé être remplie de mauvaise volonté. Il fallait continuer à communiquer mais profiter dès le début d'une nouvelle saison pour établir les règles de base nécessaires à rétablir le calme. D'une part le début d'une nouvelle saison permet de faire repartir le compteur à zéro. Les objectifs ont été réduits tout comme l'effectif et pour la première moitié de l'année on vise prioritairement à rétablir une ambiance normale, des échanges et un respect plus large d'autrui. Il a fallu donc plusieurs procédés d'amélioration de facteur environnementaux.

7. Mesures mises en œuvre pour l'amélioration de la cohésion sociale

L'entraîneur a du dédié plus de temps à la préparation de l'entraînement et du travail collectif, et tenir un dialogue plus personnel et de proximité avec ses joueurs surtout avec le nouveaux arrivés. La normalisation de l'équipe a été rétablie rapidement et malgré l'obtention de quelques premiers résultats pas tout à fait favorables l'équipe s'est vite normalisée autour des anciens joueurs du club pour lesquels l'objective principal restait avant tout de revenir sur la normalisation du passé et pour qui la saison 99/00 avait été une année malheureusement perdue. Ce retour vraisemblablement souhaité par les joueurs n'a pas réellement été difficile à acquérir car les membres du noyau de rescapés ont des origines et des niveaux socioéconomiques similaires et ils ont tous adhérés immédiatement aux objectifs de normalisation du groupe afin d'optimiser le rendement de l'équipe.

8. Conclusion :

Les joueurs appartenant à l'ancien noyau dur ont rapidement incorporé les nouvelles règles auxquelles ont adhéré automatiquement après avoir vu l'échec de l'année précédente et ont stabilisé l'équipe tout en permettant l'incorporation de nouveaux éléments qui se sont intégrés sans difficulté majeure mais ils ont surtout amélioré leur rendement individuel améliorant ainsi la production de l'équipe tel que le décrit Caron. On a pu vérifier que "Les coéquipiers les plus anciens sont normalement plus cohésifs et fournissent une meilleure performance".

L'équipe de cette année 00/01 a prouvé, ce qui est maintenu par la grande partie des entraîneurs des Sports Collectifs, qu'une bonne équipe est meilleure que la somme de ses parties autrement dit les six meilleurs joueurs au monde (dans les respectifs postes) ne forment pas forcement la meilleure équipe au monde.

Le degré de cohésion sociale transformera tous les types de compétition interne en coopération. Celle-ci augmentera le désir de participer à l'activité de communiquer et favorisera toujours un rendement supérieur lors des rencontres. L'équipe remporte le championnat 00/01 avec très peux de défaites il retrouve son ancienne dynamique et apprendre à résoudre et gérer ses conflits.

(3) Carron, A.V. (1982) Cohesiveness in sport groups: Interpretations and considerations. Journal of sport psychology, 4 , page 123-138.

Conclusion Finale

L'amélioration de la cohésion sociale est en elle-même un élément décisif dans l'optimisation de la performance d'une équipe de Volley-ball. D'autre part la cohésion face à la tache dans une équipe est toujours décisive de la performance de cette équipe. La cohésion sociale représente un atout décisif pour toute équipe. Elle permet à l'équipe d'améliorer plusieurs domaines de travail. (La motivation, la cohésion face à la tache, la communication, etc.). Spink et Carron ont démontré en 1992 qu'il y a une adhésion plus solide à un programme d'activité physique lorsque la cohésion sociale du groupe s'améliore. La cohésion sociale favorise toujours les sports interactifs tel que dans le Volley-ball. Dans notre étude de cas, les résultats obtenus sportivement et ceux des tests sociométriques de fin de saison, montrent que l'équipe a trouvé son unité et il a renforcé de façon circulaire sa cohésion avec ses successives victoires et celles-ci ont été le fruit d'une meilleure cohésion. Les mesures prises en début de saison 00/01 sont pertinentes dans le but d'améliorer la cohésion.

Bibliographie

Générale

Spécifique

Introduction

1.Cohésion social et motivation

2. Cohésion sociale et émotivité

3. Cohésion sociale et santé mentale

4. Cohésion sociale et leadership

5. Cohésion sociale et communication

6. Conclusion


ANNEXE I :




Charte de l'équipe de l'USMR

(Les normes ont été discutées et votées par les membres de l'équipe afin d'avoir une adhésion unanime).

Normes de cohésion

La nature de tout échange doit être dans l'intention de fournir des informations qui servent à améliorer la performance de mes coéquipiers. La forme dans laquelle je m'adresse est parfois plus importante que le contenu en lui-même au risque de ne pas du tout faire passer le message et de provoquer des rejets relationnels.

Communiquer toujours ouvertement et honnêtement avec les membres de l'équipe, mais de façon pertinente.

Donner toujours le maximum possible en effort physique et concentration tant au match comme à l'entraînement.

Les joueurs ne perdent jamais un match, c'est l'équipe qui perd.

Respecte les autres membres de l'équipe signifie respecte l'équipe. On est tous mutuellement interdépendants et solidaires.

Prendre le temps de parler et rencontrer ses partenaires de jeux en particulier les nouveaux arrivants afin de les intégrer plus vite au sein du club ; pour cela participer aux activités de la programmation extra-sportive avec la même persévérance qu'au match officiel.

L'équipe est une personne d'existence morale, forme par la somme de nos particularités, quand nous faisons mal à quelqu'un nous faisons mal à l'équipe et forcement nous nous faisons mal à nous-même.

Si des conflits surgissent au sein de l'équipe, il est du devoir des responsables du conflit de le désamorcer et de rétablir l'harmonie au sein du groupe. Pour cela il est exigé qu'ils se rencontrent et qu'ils réussissent à comprendre la raison qui les a mutuellement fait réagir négativement. Le risque de ne pas procéder de la sorte, ils seront très nuisibles et très néfaste pour la cohésion de l'équipe.

Nous devrons donner le maximum de nous même car il n'y a que la victoire qui compte. C'est de cette façon que nous allons saisir et profiter de l'intensité des instants du match. Mais malgré cela nous devons savoir que la victoire comme la défaite sont deux valeurs relatives et dépourvues de sens en elles-même. Il n'y a que le plaisir d'avoir tout donner pour l'équipe qui restera dans nos mémoires et notre esprit à tout jamais.

L'équipe adverse n'est pas un ennemi et est constituée d'individus comme nous et coopère comme nous au déroulement d'un match. Toute agression ne respecte pas tous les protagonistes de l'événement. Toute agression proférée contre qui que ce soit ne respecte pas la totalité des protagonistes de l'événement : les coéquipiers, les membres de l'équipe technique, les corps arbitraux, ses partenaires de jeu, les dirigeants du club, les autorités de la ville et le public présent sans tenir compte du grave dommage causé à l'image du club (penser deux fois avant de parler).

Normes de productivité (cohésion indirecte)

La mise en place d'un système des statistiques de match. (Système ou l'entraîneur a bien vérifié la compréhension de la part des joueurs des analyses d'interprétations possibles pour réduire au maximum la libre interprétation ; la confirmation de statistiques vient de l'observation du match, en s'attardant le moins possible sur le passé pour gagner du temps surtout sur le prochain match)

Ne jamais faire de critiques ni de commentaires négatifs pendant le rencontres (en particulier sur les fautes directes).

Ne jamais blâmer les autres ni trouver des boucs émissaires pour ses propres contre-performances. (devenir responsable de soi-même)

Eviter de donner le point à l'adversaire, lorsqu'on se trouve en mauvaise position pour marquer on se conformera tout simplement à gêner le jeu de l'adversaire et sa contre-attaque. (règle de productivité).

Au départ l'échauffement est la première activité collective et le début de la rencontre. Nous devons passer d'une situation de relaxation à une situation de concentration maximale lorsque l'on passe à l'attaque.

Ne pas s'attarder sur les erreurs commises mais penser toujours à la suite à venir au risque d'être pris par la vitesse du jeu et d'enchaîner constamment des erreurs.

Il est nécessaire de canaliser la dépense d'adrénaline et la colère dans une force positive pour éviter de parasiter les gestes techniques et afin de garder toujours la combativité (rester froid dans la tête et chaud dans le cœur).

Ne pas s'apitoyer sur le sort d'un match. Une fois le match fini on doit passer mentalement à autre chose car c'est impossible de revenir en arrière et c'est mal venu de chercher les responsables.

Ne jamais s'adresser à l'arbitre excepté le capitaine et de façon courtoise afin de demander des explications si l'on considère que l'on n'a pas eu suffisamment d'information sur sa décision. L'arbitre est par définition neutre. En franchissant le règlement nous nous mettons nous-même en tort, nous provoquons stupidement l'arbitre et nous déconcentrons nos coéquipiers.

Nous tous